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Rome prouve une fois de plus à quel point la doctrine religieuse catholique est déconnectée de la réalité humaine. Suite à un sommet religieux sur la prévention et la lutte contre le sida qui s’est tenu aux Pays-Bas la semaine dernière, le site Zenit a aujourd’hui accordé une entrevue à John Onaiyekan, archevêque d’Abuja au Nigeria. Lorsque ses réponses ne sont pas vides et évasives, elles perpétuent l’attitude criminelle de l’église catholique en continuant de renier l’utilisation du condom en tant que moyen efficace dans la lutte contre cette épidémie. De l’article:

ZENIT – En matière de prévention, l’autorisation d’utilisation du préservatif a souvent été au centre des débats. Qu’en pensez-vous?

Mgr Onaiyekan : Personnellement, je suis d’accord avec le Saint-Siège sur le fait que la réponse effective au défi que nous avons devant nous, et qui touche particulièrement les jeunes, n’est pas le préservatif mais un changement de style de vie, une meilleure organisation sanitaire, la résolution du problème de la pauvreté.

Et puis n’oublions pas qu’il y a ces millions de personnes déjà atteintes : distribuer les préservatifs ne les aident pas.

Non mais ça prends-tu un hostie de gang de lunatiques?

(respiration profonde)

Pour ne pas laisser ma montée de lait trop vous affecter, voici (calmement) la réponse des gens normaux envers les dirigeants de l’église catholique (et des autres religions de puritains qui leur emboîtent le pas):

  1. Votre attitude envers la prévention du sida, qui consiste à perpétrer un idéal de pureté en défaveur des mesures telles que l’utilisation du condom qui ont prouvé leur efficacité, laisse transparaître que vous ne comprenez pas la nature humaine, ou choisissez d’en ignorer les impératifs.
  2. Vous auriez le pouvoir de changer la situation mais vous ne l’utilisez pas. Cet entêtement cache sans doute un motif qui nous est inconnu mais qui trahit le caractère dominateur, obscur et mesquin de votre organisation. Il devient impossible de vous faire confiance.
  3. Votre refus de voir la vérité en face constitue votre plus grand péché, vous êtes coupables du plus grand crime jamais commis contre l’humanité.
  4. Nous, les gens normaux, désirons vous faire porter l’odieux de cette tragédie de 25 000 000 de morts. Nous ne vous le pardonnerons jamais.

Voilà, c’est dit.

L’auteur britannique Phillip Pullman (The Golden Compass) est sur le point de publier son prochain roman The Good Man Jesus and the Scoundrel Christ (Jésus le vertueux et Christ la crapule — ma traduction). Il y raconte l’histoire bien connue de Jésus qui, dans cette version, est affligé d’un frère jumeau, Christ, un homme calculateur qui oeuvre dans l’ombre de Jésus et, sous l’influence d’une organisation secrète appelée Église, va même jusqu’à modifier les enseignements de son frère pour les rendre immortels. On devine bien que les miracles et la résurrection seront des manipulations bien ficelés par Christ pour aider Jésus à passer à l’histoire.

Déjà menacé de mort avant même la parution de son livre, Pullman ne semble pas trop se soucier des vagues qu’il soulèvera dans le monde chrétien comme Salman Rushdie avant lui dans le monde musulman lors de la publication de Les versets sataniques. Lors d’une causerie à Oxford aujourd’hui, il a affirmé:

« Je savais que c’était une chose choquante à dire, mais personne n’a le droit de vivre sans être choqué. Personne n’est obligé de lire ce livre (…) et personne n’a le droit de m’empêcher d’écrire ce livre ».

Ça fait du bien de voir qu’il y a encore des gens qui ont le courage de lever des controverses et d’en assumer les conséquences, au péril même de leur vie car si les chrétiens sont moins ouvertement hargneux que les musulmans qui avaient condamné Rushdie à mort en 1989, on les sait très bien capables de n’importe quoi afin de faire taire la source d’un aussi flagrant sacrilège.

Le livre paraît mercredi le 31 mars et un extrait a été publié dans The Guardian hier (en anglais). Je ne le lirai probablement pas mais la controverse m’intéressera sans doute grandement.

Si vous êtes membre de Facebook, vous avez peut-être vu passer ceci. Il s’agit d’un groupe d’intolérants qui ne sont pukapab, au nombre de 12 835 membres déjà au moment où j’écris ceci.

Ça me désole totalement de voir à quel point le Québec est devenu radical sur les questions de race et de culture. Pendant que nos ministres se fendent le cul pour trouver des moyens de préserver cette culture qui nous est propre, les gens du peuple continuent à inventer des moyens de la mettre en contraste avec celle des autres et par le fait même de se penser supérieurs. Comme j’aimerais vivre dans un pays où les gens ne sont pas inquiets de leur identité, où ils ont assez de maturité pour être capables de tolérer même les croyants de toutes espèces. Mais non, comme partout ailleurs, notre peuple est composé d’humains, avec tout ce qu’ils ont de plus beau et aussi de plus mauvais. La guerre des clans se poursuit, ici comme ailleurs.

Désolé, on dirait que j’entre dans un phase misanthrope. Ça m’arrive de temps à autres. Fait chier.

Voici la transcription d’une lettre que je viens juste de recevoir et qui fait suite (plus vite que je ne l’aurais cru) à ma demande d’apostasie:

Monsieur,

Nous avons bien reçu votre demande d’apostasie effectuée le ———–.

Nous avons pris acte de votre décision considérant qu’elle fait suite à une réflexion sérieuse et libre de votre part. Conséquemment, vous ne serez plus tenu aux droits et obligations qu’entraînait votre baptême.

Votre apostasie a donc été notée au registre de la paroisse de ———–, diocèse de ———–.

Sachez également que vous serez toujours accueilli si un jour vous décidiez de renouer avec l’Église catholique.

Sincèrement vôtre,

Michel ———–, Notaire

Alors voilà, c’est fait. Je me sens, je me sens… pareil comme avant. Ça n’était pas une décision émotionnelle de ma part, c’était un acte réfléchi et purement rationnel alors il n’y a rien à ressentir.

—————

Je me suis demandé en relisant la lettre quels étaient les droits et obligations du baptisé catholique que j’ai perdus depuis que je suis un apostat. J’ai déniché ce document, pas trop vieux (95-98), qui en fait la liste comme suit:

  • Droit à l’égalité fondamentale et radicale de tous les fidèles dans l’Église — on soupçonne que les non baptisés et les apostats ne sont pas traités comme des égaux
  • Devoir de conserver la communion avec l’Église — hmm, j’en connais plusieurs qui ne font pas leur devoir
  • Devoir de poursuivre la sainteté — avec les récents scandales, on dirait que c’est le devoir le moins pratiqué par les membres mêmes du clergé
  • Droit et devoir de travailler à l’évangélisation et à l’apostolat de l’Église — une tâche très peu populaire depuis que les témoins de jéhovah en ont abusé
  • Droit de promouvoir et de soutenir des activités apostoliques ecclésiales — une tribune dans le feuillet paroissial vous est garantie
  • Droit à l’Éducation chrétienne — heureusement que ce ce droit ne se lit pas « droit à l’éducation chrétienne gratuite »
  • Obligation et droit de travailler à l’Évangélisation et à l’Apostolat — ça doit être important pour qu’ils le répètent deux fois
  • Droit des époux d’édifier le Peuple de Dieu; droit et devoir des parents à l’éducation chrétienne de leurs enfants — quand même surprenant qu’ils n’aient pas fait du droit de se multiplier un devoir, on aurait enfin compris l’acharnement contre la contraception
  • Droit de liberté des laïcs dans leur vie et leur mission dans le monde — un droit fondamental pour tous à ce que je sache, le seul que je n’aurai pas perdu
  • Droits des laïcs à exercer des charges, des offices ecclésiastiques, à remplir des rôles d’experts ou de conseillers — aussi connu sous le nom du droit des bedeaux
  • Obligations et droits des laïcs à la formation, à l’accès aux universités, aux grades universitaires à la possibilité réelle d’enseigner les sciences sacrées — les sciences sacrées!
  • Droit de remplir des ministères particuliers dans l’Église — dans ma paroisse, c’était madame Gauthier qui se prévalait de ce droit le plus souvent, au grand désarroi de tous car elle lisait si lentement…
  • Devoir d’acquérir la formation requise et droit à une juste rémunération — servir la messe dans mon jeune temps me valait la juste somme de 75¢ par semaine.

Finalement je n’aurai pas perdu grand chose.

Les balises entourant les demandes d’accommodement sont enfin définies depuis le dépôt aujourd’hui du projet de loi 94. Mes commentaires sur quelques extraits notables:

Tout accommodement doit respecter la Charte des droits et libertés de la personne (L.R.Q., chapitre C-12), notamment le droit à l’égalité entre les femmes et les hommes et le principe de la neutralité religieuse de l’État selon lequel l’État ne favorise ni ne défavorise une religion ou une croyance particulière.

Je lis ici que serait refusée une demande d’accommodement qui serait sexiste (l’exemple de la demande pour un examen de conduite administré par une femme vient en tête), ou qui violerait la neutralité religieuse de l’état (on pourrait penser au refus par un juif de se faire servir par un employé de l’état qui serait visiblement musulman, ou vice-versa).

Un accommodement ne peut être accordé que s’il est raisonnable, c’est-à-dire s’il n’impose au ministère, à l’organisme ou à l’établissement aucune contrainte excessive eu égard, entre autres, aux coûts qui s’y rattachent et à ses effets sur le bon fonctionnement du ministère, de l’organisme ou de l’établissement ou sur les droits d’autrui.

Une situation me vient en tête. Supposons qu’un musulman soit dans la salle d’attente du service d’urgence d’un hôpital. Au moment de la prière, il s’absente un instant. Au retour, il s’aperçoit que son nom a été appelé et qu’il a raté son tour. Pourrait-il demander d’être accommodé afin que son nom soit remis en tête de la liste d’attente? Probablement, à moins que l’administration de l’hôpital ne trouve que ça soit une contrainte excessive. Cela violerait-il les droits d’autrui car ce genre de demande est généralement refusé? Difficile à juger selon moi.

Est d’application générale la pratique voulant qu’un membre du personnel de l’Administration gouvernementale ou d’un établissement et une personne à qui des services sont fournis par cette administration ou cet établissement aient le visage découvert lors de la prestation des services.

Lorsqu’un accommodement implique un aménagement à cette pratique, il doit être refusé si des motifs liés à la sécurité, à la communication ou à l’identification le justifient.

Alors donc, niqab et burqa sont hors de question dans les situations qui le demandent. Si on poursuit notre exemple de salle d’urgence, admettons que ça soit une femme en niqab qui soit en attente. Dans la salle, elle peut porter son vêtement mais lors de l’inscription et du triage, elle devra lever le voile et ce, même si l’infirmier de service est un homme. Elle pourra certainement demander à être vue par une femme et s’il en est une présente sur les lieux, elle sera probablement accommodée car je ne pourrais concevoir que ça poserait une contrainte excessive. Si par contre aucune infirmière n’est sur les lieux, d’en appeler une et de lui payer des heures supplémentaires serait probablement considéré comme excessif et la demande serait vraisemblablement refusée.

———————–

Je suis d’avis que le projet de loi est un bon début. Il apparaît juste et respectueux des droits de la personne, tout en préservant les règles sociales en vigueur au Québec, notamment la nécessité de voir le visage de quelqu’un.

Je pense toutefois qu’il y a bien des situations qui seront mal encadrées par cette loi, si elle est votée. Le texte est léger et laisse beaucoup de place à l’interprétation. Son application sera sans doute d’une difficulté croissante à mesure que ces situations feront surface.

C’est dans cet article que je trouve fort équilibré que je suis tombé sur l’expression « liberté de conscience ». Selon l’article:

«Dans l’État actuel du droit, peut-on lire dans le communiqué, le port de signes religieux par des membres du personnel de la fonction publique n’est pas interdit. Un fonctionnaire a donc le droit de porter un hidjab. Même si un client y voit un symbole religieux, ce n’est pas une base suffisante pour conclure que ce symbole porte atteinte à sa liberté de conscience.»

Il y en a beaucoup qui se sentent directement affectés lorsqu’ils voient un voile sur la place publique. Ils rouspètent et protestent en brandissant l’étendard de la laïcité dans un discours qui, à mon avis, trahit une insécurité identitaire à peine dissimulée et bien souvent prête à marcher sur la charte des droits de la personne.

L’argument de la liberté de conscience est parfait pour départir les émotifs des rationnels dans ce débat. Si vous croyez honnêtement que la présence de signes religieux sur les personnes travaillant dans des institutions laïques compromet votre liberté de conscience, c’est-à-dire vous influence indument à ranger vos croyances d’un côté ou de l’autre, alors vous êtes très certainement sur le plateau émotif de la balance.

Autant que possible, on essaie de ne pas faire de lois à grands coups d’émotions.

Je ne veux pas prendre parti.

Sur les questions qui s’étalent de part et d’autre du sinueux fossé politique, je suis celui qui a une grande enjambée, qui marche avec un pied de chaque bord. Je ne vote pas, je ne prends pas parti.

Mais lorsque je regarde la proposition du parti québécois, à savoir qu’il n’y ait plus de religion aucune dans les écoles, publiques comme privées, je ne puis qu’être d’accord. Pour des raisons différentes peut-être, mais je suis d’avis qu’il faut faire reculer les chamanes, les éloigner de nos vies le plus possible. Lorsqu’ils auront été assez longtemps loin des yeux, ils deviendront certainement un jour loin du coeur.

Quand j’ai débuté ce blog, il n’y a même pas trois mois encore, j’étais sous une impression toute autre de l’état de la croyance et de la religion au Québec. C’est en fait une autre de ces nombreuses occasions où nos sens nous trompent, où l’observation directe et superficielle du monde qui nous entoure nous amène à tirer des conclusions erronées.

Je suis le seul à blâmer pour la fausseté de ma route, on doit toujours approfondir une notion, même lorsqu’on croit savoir qu’elle est fondamentale. Ainsi, je m’étais dressé un tableau de la société québécoise post-révolution basé sur quelques observations, immensément biaisée par mon expérience personnelle. Si j’ai moi-même arrêté de pratiquer toute forme de religion parce j’ai cessé de croire en des êtres invisibles qui peuplent l’univers, j’ai immédiatement sauté à la conclusion que les églises des villes et villages de notre belle province étaient vides pour la même raison. Nous étions devenus un peuple d’incroyants, une des nations les plus affranchies de la servitude du surnaturel. Nous avions réussi à mettre les prêtres et autres gardiens de temples à leur juste place, c’est-à-dire derrière leurs portes de bois. J’ai affirmé avec fierté aux quatre vents que le Québec avait accompli ce qu’aucun autre peuple de la terre n’avait réussi avant. J’ai livré avec certitude ce message à des gens de différents pays, les convaincant de ma vision délirante.

Et puis j’ai commencé à bloguer, un peu pour rencontrer d’autres gens comme moi, un peu pour célébrer et porter hommage aux esprits libres de mon coin du monde. Très tôt dans mon entreprise, je suis tombé sur des chiffres surprenants qui plaçaient le Québec en deuxième place des provinces les plus religieuses en 2001. Plus récemment, on voit un progrès net lorsque le nombre d’athées et agnostiques confondus passe de 5,7% à 19%. Tout de même une belle progression, mais loin de l’idée que je m’étais faite d’un peuple d’incroyants.

Alors, au Québec, on croit mais on ne pratique pas.

Quel dommage tout de même, de voir mon château de cartes s’effondrer. Ça m’apprendra à faire confiance à mes sens.

J’étais à la pharmacie tout à l’heure quand mon oeil de Torrieu s’est posé sur le cou d’une des employées derrière le comptoir qui portait un mignon petit crucifix. Comme je ne suis pas insécur en ce qui touche ma culture d’incroyant, le symbole ne m’a laissé ni chaud ni froid. Je n’ai pu toutefois m’empêcher de sourire en pensant au débat des signes religieux sur la place publique qui bat son plein présentement au Québec.

Il est trop tôt pour savoir qui tirera son épingle du jeu dans cette confrontation. Dans le coin bleu, les laïcs-extrémistes-qui-pensent-qu’on-peut-tout-régler-à-coup-d’interdits, associés aux nationalistes-qui-ont-peur-de-perdre-leur-culture, sont engagés dans un féroce combat contre l’équipe des défenseurs-acharnés-de-la-charte-qui-ne-veulent-reculer-devant-rien et des leaders-religieux-qui-défendent-leur-foi-et-ses-symboles.

Admettons que ça soient les laïcs-extrémistes et les nationalistes-peureux qui gagnent (ce qui risque fort d’arriver de la manière dont c’est parti), je vais y aller d’une prédiction: ils vont vouloir monter d’un échelon et défendre leur titre contre les entrepreneurs-capitalistes-qui-n’ont-rien-à-cirer-de-ce-débat. Avec le jeu de pieds étourdissant des champions en titre, on va voir le sang gicler sur les rings privés, comme il a giclé jadis lorsque les interdictions de fumer ont contaminé la libre entreprise.

Des fois je vous jure, j’aimerais mieux un gouvernement qui contrôle moins la culture pour se concentrer un peu plus sur l’infrastructure et l’économie.

Je viens de finir de regarder à Télé-Québec le reportage « Mes soeurs musulmanes« . L’émission suit le cheminement d’Asmaa Ibnouzahir et de Geneviève Lepage, deux femmes voilées québécoises. La première est fille d’immigrants marocains, la deuxième est une pure laine qui s’est convertie à l’islam. Toutes deux prient et expriment le même désir de raffermir leur foi.

Et pourtant, elles ne vivent pas leur religion de la même façon.

Geneviève a choisi une voie plus radicale que sa consoeur. Elle juge importants des détails tels que la position des mains lors de la prière et la pudeur absolue lorsqu’elle évoque l’impossibilité de se montrer en public sans le hijab. Sa position est ferme, elle est confiante, rien ne semblerait capable de la faire reculer de sa foi. Elle radie le bonheur des gens qui ne se questionnent pas.

Asmaa, elle, se questionne. C’est peut-être pourquoi elle n’est pas heureuse. Elle a des doutes, elle ne trouve sa place ni au Québec, ni dans le Maroc de ses parents. Elle sent une pression sur ses épaules qui la force à agir comme pont entre les deux cultures dont elle fait partie. Elle est entourée d’amis des deux côtés et malgré tout cela, elle se sent seule.

Le poids de la solitude est énorme. C’est une force implacable qui vous maintient par terre, incapable de respirer ni de comprendre pourquoi vous ne pouvez plus bouger. Les sentiments d’Asmaa trahissent une remise en question de sa vie, peut-être même de sa religion quoi qu’elle ne l’exprime pas ouvertement.

Je trouve dommage qu’elle ne puisse explorer librement d’autres aspects de la vie. La foi la maintient en place alors que son salut se trouve peut-être ailleurs. Elle se sent seule, peut-être parce que les amis qui l’entourent ne sont pas ceux qu’elle voudrait. Elle n’est pas mariée, peut-être parce les hommes qu’on lui présente ne sont pas ceux qu’elle désire. Elle ne peut bouger, peut-être parce qu’elle a peur de cette énorme planète où tout est possible, même l’amitié, l’amour et la liberté sans dieu ni allah.

Mais, comme le disait Geneviève en se remémorant sa conversion, ce sont les premiers pas qui sont difficiles.

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